
Bien qu’il semble parfois difficile de calculer les gains et pertes en capital, leur définition est plutôt facile à comprendre. Un gain ou une perte en capital est défini comme la différence entre le prix d’achat d’un bien et son éventuel prix de revente.
Bien entendu, d’autres facteurs ont une incidence sur le calcul d’un gain ou d’une perte en capital. C’est pourquoi il est important de comprendre certaines expressions courantes :
Produit de disposition
Supposons que vous avez acheté un bien 500 000 $ et que vous le revendez 650 000 $. Le prix de la vente (650 000 $) correspond alors au produit de disposition.
Prix de rajusté base
Ce prix tient compte du prix d’achat original du bien ainsi que des frais liés à son acquisition (par exemple, les commissions, les frais juridiques, etc.).
Si un bien vous a été donné en cadeau ou en héritage, le coût du bien correspond à la juste valeur marchande, ce qui désigne la valeur la plus élevée que vous pourriez obtenir pour votre bien dans un marché libre et sans restriction. Le prix de rajusté base peut aussi comprendre les dépenses en immobilisations, notamment le coût des ajouts et des améliorations que vous avez effectués sur le bien avant sa vente.
Par exemple, disons que vous achetez un bien au coût de 500 000 $ et que vous payez 2 500 $ en frais juridiques. Le prix de rajusté base de votre nouveau bien est alors de 502 500 $.
Débours et dépenses
Supposons que, avant de vendre le bien que vous avez acheté 500 000 $, vous avez dépensé 50 000 $ pour la construction d’une nouvelle terrasse et l’aménagement de la cour arrière et que vous avez dû payer 2 000 $ en frais juridiques. Vos débours et dépenses s’élèveraient donc à 52 000 $.